Confession

La Confession, ou pénitence, ou réconciliation

Quand se confesser ?

Permanence tous les dimanches de 10h30 à 11h00 à l’église abbatiale de Saint-Martin de Boscherville / tous les jours 1/2h avant la messe, ou quand vous voulez en demandant au prêtre.

Un prêtre vous accueille pour recevoir votre confessions ou simplement vous écouter. D’autres horaires sont aménagés lors de chaque grand temps liturgique, et il est toujours possible de le demander à un prêtre que vous rencontrez.

Qu’est ce que le sacrement de la confession ou de la réconciliation ?

Le sacrement de la réconciliation est le sacrement qui efface les péchés commis après avoir reçu le baptême et nous rends la vie surnaturelle, la vie de Dieu que nous avons perdue par notre péché.

Jésus à institué ce sacrement le soir de sa résurrection en disant aux apôtres (St Jean, XX, 21-23) : « Recevez le saint Esprit, les pêchés seront pardonnés à ceux à qui vous le pardonnerez, ils ne seront pas pardonnés à ceux à qui vous ne les pardonnerez pas ».

L’Église célèbre et accueille la miséricorde de Dieu par ce sacrement. Celui-ci peut se vivre sous deux formes :

Célébrations communautaires : On prépare ensemble cette démarche qui s’accomplit ensuite personnellement. Les célébrations ont lieu lors des temps forts liturgiques : Avent, Carême…

Quels sont les actes qui constituent le signe sacré de la pénitence ?

Les actes qui constituent le signe sacré de la pénitence sont : la contrition (le regret sincère de nos péchés), la confession (dire ses péchés au prêtre qui ne les répétera jamais à personne, même pas à vous !) et l’intention de la réparation et des efforts pour ne plus pécher.

Que faut-il faire pour recevoir la confession dans de bonnes conditions ?

Pour recevoir le sacrement de la réconciliation, il faut :

  • Regretter très sincèrement ses péchés : c’est la contrition
  • Examiner sa conscience pour bien dire tous ses péchés
  • Accuser très sincèrement et clairement ses péchés au prêtre : c’est la confession
  • Accomplir la pénitence imposée par le prêtre-confesseur : c’est la satisfaction sacramentelle qui est un début de la réparation des péchés
  • Prendre la résolution de faire effort pour éviter de pécher et les occasions de pécher
  • Réparer si possible les torts commis par les péchés et qui sont pardonnés : c’est la réparation. Car un péché pardonné, n’est pas pour autant un péché réparé. On répare, au mieux, les conséquences des péchés par la prière, les sacrifices et l’usage des sacrements reçus dans de bonnes conditions.

Qui peut recevoir la confession ?

Toute personne qui a déjà été baptisée peut et doit le recevoir. Une personne non baptisée peut rencontrer un prêtre, lui parler de sa vie et des fautes qu’elle regrette. Le prêtre peut ainsi lui apporter une lumière sur sa vie et l’aider à se rapprocher de Dieu. Le prêtre ne peut pas lui donner le pardon de ses péchés, car il faut être baptisé pour recevoir un sacrement.

Comment se passe habituellement la confession ?
Le sacrement est donné dans un dialogue de prière entre le prêtre et le pénitent. Le pénitent demande le pardon de Dieu et avoue ses péchés. Le prêtre aide le pénitent à mesurer la grandeur de l’amour de Dieu et de sa miséricorde. Le pénitent dit une prière de “contrition” c’est à dire de repentir. Le prêtre donne “l’absolution”, le pardon des péchés, de la part du Seigneur et invite le pénitent à un acte concret ou à une prière manifestant une ferme volonté de vivre le pardon de Dieu.

Qu’apporte la confession ?

La grâce sacramentelle de la réconciliation est une grâce qui nous aide à résister aux tentations, à éviter les occasions du péché et à nous corriger des mauvaises habitudes. Pour cela il faut se confesser souvent. L’Eglise demande au moins une fois par an à l’occasion de la fête de Pâques. Le Pape Jean-Paul II se confessait une fois par semaine.